Un investissement viager consiste à vendre ou acheter un bien immobilier et recevoir ou payer le prix de vente petit à petit, mensuellement ou trimestriellement, pendant la durée de vie du vendeur. Avec un achat en viager, on a donc l’avantage de ne pas payer en une seule fois le prix du logement, toutefois, le placement n’est pas forcément rentable, car il dépend de la durée de vie du vendeur qui est indéterminée. Réciproquement, le vendeur profitera d’un revenu complémentaire toute sa vie, lui permettant de survivre et de compléter sa retraite.
Qu’est-ce qu’on entend par viager occupé ?
Dans une transaction en viager occupé, le propriétaire vend son logement, mais il garde le droit d’habitation qui n’est pas un usufruit. Ainsi, le prix de vente du bien est plus bas par rapport à une vente en viager libre. Selon l’article 669 du CGI, un propriétaire peut garder le droit d’usage et d’habitation d’un logement dans une vente en viager, mais il doit respecter les règles fiscales, c’est-à-dire les valeurs et les prix. En effet, il existe déjà une valeur fiscale fixe du droit d’usage et d’habitation qui a été établie par les autorités. Cependant, pour les mutations à titre coûteux, il n’est pas nécessaire de suivre ce barème et les parties peuvent établir un accord qui permettra de définir la vraie valeur de la nue-propriété et de l’usufruit.
La vente en viager est un bon investissement si on est propriétaire
Vendre en viager demeure un bon investissement si on est propriétaire surtout si la conjoncture immobilière est morose. En effet, il s’agit d’un moyen de valoriser son patrimoine sur le long terme, car en cas de baisse des prix de l’immobilier, la rente viagère ne sera en aucun cas révisée. Aussi, en réalisant une vente en viager, un propriétaire recevra régulièrement un complément de revenu qui lui permettra de subsister jusqu’à son décès.
